La Taverne

(Au moins, t'es par mort de soif ici xD)

(bah le chat est à l'ordre noir en fait Mad

)

(arfouilleuh on me congele? xD)

(hey j'suis pas le tavernier non plus Rolling Eyes

Faudrais en trouver un officiel.

*mode tavernier*)

Le patron de la taverne s'avança d'un air maussade vers l'inconnu.
Il avait enfin décidé de bouger son gros derrière, mais celà ne l'avait que plus irrité qu'a l'ordinaire.

Il lui faudra quoi ? aboya t'il désagrablement.

Cela faisait plusieurs semaines que Markus errait dans les environs de la Cité de Gathol, et depuis tout ce temps il n'avait vu nul être vivant s'échaper de cette ville. Craignant lui même depuis "l'abandon" de rencontrer des êtres voués au culte de son Maître, il n'osait pas s'aventurer dans ces ruines déchues_chose qu'il aurait accompli plusieurs semaines auparavant_. Suite à la mise à feu de son campement du Nord de la Forêt des Ombres, il se résolut à venir dans la Cité, ne se souciant plus des risques. Il avait faim, et la chair humaine (fraîche, bien entendu) se faisait rare dans les environs.

En effet, le jeune Markus n'avait reçu aucune instruction, aucune voix divine ne l'avait alerté de son destin et, Demonio semblait l'avoir abandonner. Nulle indication sur le futur à venir, et il était comme vide. En ce moment, Markus prit conscience de la faiblesse de son âme, et du manque d'intelligence de son esprit et maudit le jour où il avait penetré dans Laucian. Jamais plus, désormais, il n'irait là-bas si ce n'est pour massacrer ces bâtards elfes de sa lâme bénie par le Seigneur. Il n'était plus un humain, et si Démonio se décidait une bonne fois pour toute de le guider, il remprendrait le contrôle sur cette partie enfouie au plus profond de lui même, sa partie apellée communément humaine.

Après avoir fait quelques pas dans la ville, ne rencontrant rien d'autres que quelque squelletes sur les pavés, lorsqu'il aperçut une lumière à travers une vitre il failli pousser un cri de stupeur _signe de faiblesse, selon lui. Il décida de se rendre dans cette habitation, et il tourna la poignée de la porte avant de pénetrer dans la salle.

Mortad tourna la tête vers le tavernier aigri.

Hum j'attend quelqu'un, alors jveux bien un bol de sang de Gobelin si t'as ça.

Sans préter attention à l'inconnu qui venait d'ouvrir la porte, le patron retourna dans son arrière salle d'où retentirent des coups sourds, et des cris étouffés.
Il revînt quelques minutes plus tard, tenant un récipient crasseux dans lequel remuait un épais liquide rougeâtre et tiède.
Il posa le verre sur la table sans la moindre délicatesse, et resta planté là.

Mortad regarda le tavernier, devinant qu'il attendait quelque chose

Merci mon gars, combien j'te dois?

L'Etranger _c'est ainsi que nous l'appellerons pour le reste du récit_, semblait être vêtu d'une sorte de chemise de soie noirâtre _vestige d'un temps oublié_ où l'on pouvait percevoir une sorte d'amalgame rougeâtre ayant toute les caractéristiques de ce que l'on appelle "sang" au niveau de la ceinture. En plus de cela, l'Etranger avait enfoui sa chemise dans une sorte de bas, que l'on appellera "pantalon" dans plusieurs siècles, chose toute à fait étonnante ce qui ajoutait une sorte de côté burlesque au jeune semi-humain. Pardessus cet accoutrement hétéroclite, l'on pouvait distinguer dans l'ombre une sorte de cape de couleur bordeaux, mais c'est avec étonnement que les clients de la taverne purent distinguer un trou béant dans la cape lorsque ce protagoniste s'avança dans la taverne.

Il choisit une table isolée, où la poussière régnait en maître et s'y assit confortablement. D'abord, son regard parcourra la salle, jaugeant les occupants d'une façon peu impartiale, puis il se posa sur le lycan. Lorsque son intervention parvint à l'oreille du semi-démon, il réprimanda un léger rire froid et mesquin marquant le mépris qu'il ressentait vis à vis des non-humains.

-Dites moi, tavernier, auriez vous du vin de Trigorn?

5 pièces d'or, dit-il sans bouger d'un pouce.

Lorsqu'il entendit l'étranger l'apostropher, il tourna sa grosse tête chauve, tout en envoyant son torchon sur son épaule.

Nous avons du vin, oui.

Mortad regarda le tavernier et sourit.

C'est cher. Mais je vais payer.

Il fouilla dans sa grande cape violette et en sortit une bourse.

'Mieux vaut faire gaffe, si on voit que j'ai des sous, je risque de pas les garder, dans cette ville.'

Il jeta la bourse au tavernier, et bu son bol.

La bourse contenait 10 pièces d'or, 3 doigt coupés, et un message : "Le meilleur moyen de garder son argent est d'être discret sur ses possessions"

'J'espère qu'il comprendra le message'

Le tavernier fourra la bourse dans sa poche après l'avoir légèrement soupesée, et se dirigea en trainant ses pied vers la table de l'étranger.
Machinalement il se racla la gorge, et cracha une glaire sur la table poussièreuse, qu'il commenca à frotter avec son chiffon.

Mortad sirota tranquillement son sang pour patienter un peu.

Le tavernier repassa devant la table où Mortad était assis, et retourna derrière son comptoir.
Il fixa ses yeux sur lui d'un air complètement vide et absent.

Mortad ignora le regard du tavernier en reportant son attention sur le nouveau venu.

Apres avoir patienté assez longtemps dans l'auberge, Mortad envisagea le fait impensable que ce fameux Chat botté serait absent. Ainsi, il décidé de prendre une chambre à l'auberge en attendant son retour.

Ohla tavernier! T'as pas une chambre?

Ouais ! grogna t'il.

Payable d'avance, lui dit il en désignant une note crasseuse, épinglée au mur.

Mortad regarda le bonhomme aigri en souriant.

Et c'combien pour la nuit mon brave?

150 pièces d'or la nuit, c'est moi qui assûre le service de chambre.
Nous ne sommes pas responsables en cas de vols, ou autre ....
Ajouta t'il dans un rictus des plus significatifs.

Mortad jete une bourse contenant 200 pieces.

Gardez la monnaie, et arrangez vous pour qu'on ne me dérange pas inutilement.

Vous ne serez absolument pas dérangé, dit il sur un ton qui laissait présumer l'inverse.

Le tavernier contourna le comptoir, et mena l'étranger vers l'escalier qui menait aux chambres.

Mortad monta les escaliers et entra dans la chambre, o7u il s'alongea sur le lit. Il décida qu'il était préférable de ne pas s'endormir tout de suite, car ce tavernier ne lui insirait pas conscience. Il opta alors pour un petit nettoyage et sortit son cimeterre et un torchon crasseux et commença à frotter.

Le chat entra dans la taverne l'air las, et s'avança vers le tavernier.
Machinalement il s'appuya au bar, demanda une consommation, et se mit à papoter avec le tenancier qui lui laissa entendre qu'un étranger séjournait à l'étage.

'Tiens, tiens' se dit-il, mijotant quelque chose.

Mortad descendit à l'auberge car il avait un petit creux.
Il s'approcha du tavernier et demanda :

Quand vous en aurez finit avec le Shamaa, vous pourrez m'faire un bol de sang de troll avec des yeux de Gobelin?

Tout deux s'intérompirent.

Non ! Grogna le tavernier sur un ton méprisant.
Nous ne servons plus à cette heure ci. Allez dans la forêt si vous y tenez tant que ça.

Le tavernier et le chat fixèrent l'inconnu de leurs deux paires d'yeux.